
Les parties prenantes de l’entreprise
Blog Engager son entreprise et mettre en place une démarche
La responsabilité sociétale des entreprises, RSE, développement durable, voilà des termes de plus en plus utilisés par les entreprises. Parfois à bon escient, parfois à tort. Pour certains, il s’agit de concepts flous voir inconnus. Un point s’impose pour définir ce qu’est réellement la RSE, comment elle s’articule et quels en sont les bénéfices.
Source : Freepik.com
La responsabilité sociétale des entreprises c’est l’intégration volontaire par les entreprises des enjeux du développement durable dans leurs activités et leurs relations avec leurs parties prenantes.
Si cette définition résume en une phrase une stratégie globale d’entreprise, elle est surtout composée de plusieurs expressions importantes :
En effet la RSE est basée sur la volonté de l’Entreprise, à tous les niveaux hiérarchiques, de prendre à bras le corps les enjeux du développement durable en mettant en place de bonnes pratiques, au-delà du cadre légal qui lui est imposé.
Bien que la loi PACTE de 2019 redéfinisse l’entreprise, qui doit « prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité », l’obligation de rendre compte de l’impact de ses activités ne concerne aujourd’hui que les entreprises de plus de 500 salariés et générant un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, et nous le verrons plus loin, la RSE ne se résume pas à un simple reporting extra financier, et ses bénéfices profitent à toute entreprise quelle que soit sa taille.
En intégrant la RSE, l’entreprise cherche à avoir un impact positif sur la société, à limiter son empreinte environnementale, tout en étant économiquement viable. C’est donc bien par le prisme du développement durable que l’entreprise pérennise ses activités.
Limiter ses impacts sociétaux inclue également de prendre en compte les attentes et les besoins de ses parties prenantes, c’est-à-dire l’ensemble des acteurs qui impactent ou sont impactés par les activités de l’entreprise. Il s’agit des salariés, des clients, des fournisseurs, des concurrents, des acteurs du territoires, des acteurs financiers ou encore du voisinage de l’entreprise. Il est alors nécessaire d’identifier chacun d’eux et d’ouvrir le dialogue avec eux afin de construire ensemble une stratégie cohérente.
Donc non, mettre en place une démarche responsable dans ses activités ne consiste pas qu’à trier ses déchets ou à installer un baby-foot dans la salle de pause de ses salariés. La réflexion va bien plus loin et pour structurer la mise en place de cette stratégie il existe un référentiel international : L’ISO 26000
L’ISO 26000 est la norme internationale qui structure la démarche RSE. Cette norme n’est pas certifiante, elle vise plutôt à guider les entreprises dans leur réflexion autour de sept questions centrales :
Il ne s’agit pas ici de coller ou non à un référentiel, mais de s’interroger sur l’impact de l’entreprise sur ces sept thèmes composés de plusieurs domaines d’actions sur lesquels l’entreprise peut agir.
L’ISO 26000 décrit également la manière la plus solide et la plus efficace de mettre en place la démarche au sein des processus de l’entreprise.
On ne va pas se mentir, mettre en place une telle démarche demande du temps et de l’investissement de la part de la direction mais aussi de l’ensemble des salariés de l’entreprise. Néanmoins les bénéfices sont multiples :
Autours d’objectifs communs redonnant du sens à leurs missions et aux activités de l’entreprise dans laquelle ils évoluent. De plus, la volonté de leur apporter un environnement propice à leur épanouissement et à leur bien être favorise leur attachement à l’entreprise et booste leur motivation.
En limitant le gaspillage de matière première, en optimisant la consommation énergétique, en limitant les coûts de transport, en favorisant le réemploi et l’économie circulaire. Tant de domaines d’actions qui permettent à l‘entreprise d’améliorer ses performances économiques.
En valorisant les valeurs de l’entreprise, en innovant, en tenant compte des attentes des clients qui mettent de plus en plus le questionnement de l’environnement et de l’éthique au cœur de leurs préoccupations. Par la prise en compte de l’ensemble de ces préoccupations, l’image de l’entreprise s’en retrouve améliorée.
En anticipant les évolutions réglementaires, en développant les bonnes pratiques au sein de l’entreprise et en limitant les impacts sociaux et environnementaux de sa production. Anticiper c’est gérer les problèmes avant qu’ils ne surviennent.
Par l’innovation, la promotion de nouveaux produits et services, l’impact de l’entreprise sur son territoire. De plus de nombreux donneurs d’ordres accordent une attention particulière aux entreprises intégrant une démarche responsable.
Qui fédère et entraine l’ensemble des acteurs de sa chaîne de valeur vers un modèle plus durable et éthique. Le dialogue avec l’ensemble de parties prenantes de l’entreprise permet de valoriser les valeurs de l’entreprise et de créer un environnement favorable à la pérennité de ses activités.
Bien-sûr cette liste n’est pas exhaustive et de nombreux autres bénéfices peuvent être observés par les entreprises ayant mis en place une démarche responsable.
Vous souhaitez en apprendre plus et savoir comment vous lancer sur la voix de la responsabilité sociétale des entreprises ?
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Avec le développement de la démarche RSE dans de nombreuses entreprises, de plus en plus de labels ont fait leur apparition.
Si 75% des dirigeants accordent une vision positive à la démarche RSE, il n’est pas rare d’entendre certaines affirmations fausses à son sujet.
La responsabilité sociétale des entreprises, RSE, développement durable, voilà des termes de plus en plus utilisés par les entreprises…
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